Une histoire superbe racontée par des percussions:

Mais quel terrible secret Brenda garde-t-elle enfermé au fond de son cœur ? Brad l’a trompée.
Grincements de dents… La pauvre encaisse difficilement le choc émotif et hésite à se défenestrer. Par contre, Brad a déjà les idées un peu ailleurs. Sale coup. Brenda a le cœur sinistré, c’est le grand vide, elle croit que c’est la fin.
Finalement, elle prend sa Cherokee (avec sonnette et klaxon rustiques incorporés) et se dirige chez son ex afin de le supplier de ne pas l’abandonner car elle est seule face au désespoir.
Son automobile démarre difficilement, elle s’énerve un peu et ça y est : c’est parti !
Elle conduit comme une furie, klaxonne, ne respecte rien, grille les feux, coupe les lignes blanches et écrase même un brave gendarme. (Certains misogynes diront que cela est inhérent aux dames mais cela est un autre débat.)
Un dernier virage et la voici qui arrive dans la propriété de son ancien amant.
Immédiatement, des souvenirs qui font mal lui reviennent à l’esprit. Elle prend son courage à deux mains et va sonner chez ce gros con de Brad.
Il ouvre et s’ensuit une discussion bouleversante. Mais Brad garde ses positions, espérant qu’ils resteront bons amis malgré tout.
Brenda, folle de colère, envoie ses quatres vérités à la face du bourreau des cœurs.
Ce déchirant dialogue continue entre les deux protagonistes, ceux-ci s’exprimant à présent avec des voix de casseroles, sans doute pour faire les malins.
A bout, la pauvre cocue frappe le goujat de ses poings tout en lui arrachant les cheveux un à un. Brad, paralysé de surprise, ne parvient d’abord pas à se défendre mais le voici qui se ressaisit, se moquant de la pluie de coups qui s’abat sur son faciès tuméfié. Il empoigne Brenda et l’envoie valser à travers la pièce.
Celle-ci revient alors à la charge malgré le rictus menaçant de Brad et, bon…bref, ils se frappent, se griffent, se projettent divers objets à la tête, se tuent presque mais juste pas.
Après avoir atteint son paroxysme, la dispute se calme.
Brad nous délivre alors un émouvant monologue et soudainement il explose !
Les particules de son corps se répandent en une fine pluie à l’intérieur de la maison.
Brenda, assistant à cet étrange spectacle, comprend qu’elle aurait peut-être dû prier un peu plus. Et là, retournement de situation : elle se transforme en canard puis disparaît à tout jamais au son d’une petite cymbale. Ouf ! Bon débarras.


« Betrayed Brenda »
A bit too long to translate. Please learn french.
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